1940 ...... La guerre avec l'Allemagne une nouvelle fois le rattrape!
Toujours victime de la rancune tenace des allemands , Hansi est obligé de fuir en zone libre. On le retrouve à Agen où la Gestapo le retrouve aussi et le laisse pour mort devant sa porte un soir d'Avril 1941, gisant dans une mare de sang. Il fuit à nouveau en direction de la Suisse , vivant de quelques travaux d'aquarelles et attend Juin 1945 pour rentrer à nouveau à Colmar.Il a été recueilli à Lausanne par des amis suisses , notamment Madame Trimbach à qui il adresse de bien belles cartes !
Il a 73 ans et souffre d'atroces migraines , séquelles laissées par son attentat. Mais il a gardé toute son ardeur au travail . Il se dévoue à son Musée , (publie le troisième tome de l'Héraldisme ) et en Janvier 1951 sont publiés - dans une présentation bien modeste comparée aux éditions passées -
" Madame Bissinger prend son bain " et " Le premier phonographe ".
Nous ne sommes plus dans le pamphlet mais dans des petits récits de souvenirs d'enfance.
Il tombe malade assez sérieusement comme l'atteste une de ses dernières cartes écrites à une de ses amies, en 1950 vraisemblablement.. Il reste toutefois toujours alerte d'esprit et n'hésite pas à manier une sorte de Verlan : Chère Tréabice... Je n'ai pas de phéletone ! ( ...A moins que Hansi ait eu des tendances à la dyslexie comme peuvent en témoigner d'autres exemples ... ) A signaler que cette carte a été écrite au dos de la carte Hansi by Himsel où il semble dire adieu à tous ses amis.
Un an après , le 10 Juin , Jean Jacques Waltz , alias Oncle Hansi , quitte son Alsace Heureuse à destination d'un Paradis Tricolore , accompagné par des milliers de petites et petits alsaciens qu'il a su si gentiment croquer .